
Le scénario a été écrit par un accroc au LSD: Bud Spencer sort de taule parce qu'il n'y a plus de places et qu'il mange trop. De l'autre côté, on a Terence Hill qui fait du roller (avec de superbes Nike qui aujourd'hui vaudraient une fortune) sur une route en écoutant de la country, en mangeant des bananes et en buvant du 7up ou du Sprite. Il fait du stop, une décapotable s'arrête, le conducteur est en fait une charmante conductrice, il la saute (on nous montre rien hein, c'est quand même une comédie grand public) mais apparement c'est un mauvais coup puisqu'on le retrouve tout de suite après en train de continuer à faire du roller sur la route. Là il manque de se faire renverser par un camion. Après avoir injurié les conducteurs en leur disant qu'il leur gardait un chien de sa chienne, il arrive à un dinner sur le bord de la route. Hé là, quelle ne fut pas sa surprise de voir que le camion qui lui avait joué un tour pendable était garé sur le parking. Il est bien décidé à se venger de ces vils conducteurs du dit camion! Heureusement pour lui, Bud avait décidé de s'arrêter ici pour manger une ou deux vaches et vider cinq ou six tonneaux de bières. Par un numéro de ventriloquie qui ferait passer Tatayet pour une paire de moufles incomplètes, Terence fait dire aux deux conducteurs du camion que Bud devrait surveiller sa ligne. Je vous laisse imaginer la suite: baffes, baffes et re baffes. Ensuite, ils partent tous les deux avec le camion des deux malheureux, mais pas de chance, ils se trouvent que ces derniers sont des criminels recherchés. Nos deux héros sont arrêtés par erreur mais s'en sortent grâce à un stratagème que n'aurait pas renié Sun Tzu en son temps! Après tant de péripéties, ils arrivent à un aéroport, et là, après une scène d'anthologie dans les toillettes, ils tombent sur une sacoche pleine de billets. Croyant devenir riches, ils vont en fait être confondus avec les meilleurs agents que la CIA possède. S'enfonçant dans leurs mensonges pour se couvrir, ils sont envoyés en mission à Miami pour démasquer le mystérieux K1. Après qu'on leur ait inséré une puce sous la peau, les voilà partis à Miami. Pour le bien de leur mission, ils se font passer pour deux millionaires texans en vacances: ils arrivent dans une énorme Cadillac dorée, avec des cornes dorées sur le capot et des selles comme sièges. De plus, ils ont à l'arrière une remorque dorée qui transporte une vache. La classe internationale! Puis ils doivent lutter contre le chef du service de sécurité de K1 qui se trouve être un dandy sur le retour accompagné d'une femme de 2m habillée comme une pute et qui n'a rien à envier à Bud au niveau des baffes. Après moults péripéties, ils trouvent enfin l'entrée du repaire de K1: les toillettes d'un dinner (une idée fixe chez les italiens faut croire) qui se trouvent être un ascenceur ultra-perfectionné qui va jusqu'au repaire de l'ennemi: un paquebot! Oui, oui, l'ascenceur va de la terre au paquebot, c'est pas la classe ça? C'est autre chose que James Bond, non? K1 se trouve être une sorte de Pavarotti poivre et sel habillé à la mode chinoise. Il dispose d'une armée de marins portant la cagoule. Ils dévoilent son plan diabolique aux deux espions avant de leur régler leur sort, du moins le pense t'il. Il va envoyer une navette dans l'espace qui va libérer un satellite qui, par je ne sais quel moyen que j'ai oublié ou que je n'ai pas entendu occupé que j'étais de me retenir de ne pas me pisser dessus de rire, un satellite donc qui devait faire disparaître les chiffres... C'est pas beau ça? Enfin bref, après des baffes et du rire, tout finira bien. Si après ça, vous ne devenez pas fan, c'est que vous êtes soit con, soit que vous êtes Nadine Morano et que vous avez donc autre chose à faire que de lire mon blog.
J'espère vous avoir donné envie! Bref, Bud c'est fait. Que me reste t'il? Et bien moi. Oh ben moi, pas grand chose à dire. Je me suis mis au régime, je vais essayer de perdre ses rondeurs qui font mon charme et me valent une grande renommée dans le petit monde des fabricants de caleçons extra larges. Je mange sain, et je vous garantie que c'est pas la fête tous les jours, je soulève de la fonte, à tel point que j'ai même du mal à aller faire pleurer le colosse après une séance, et je marche. Oui je marche et seul avec ça mais le premier qui me chante du Goldman, je lui saute sur la cage thoracique à pieds joints. J'ai même acheté des chaussures de marche, alors pour vous ça ne veut peut être pas dire grand chose, mais pour moi ça veut dire beaucoup (pour Michel Berger, c'est le même tarif). Tous ceux qui me connaissent, savent le dégoût que j'ai longtemps eu pour la marche: inutile, fatiguante, perte de temps, loisir de vieux ou de hippies... Et bien mon sentiment commence à évoluer, mais bon, rien n'est gagné. Le moindre écart dans mon régime me fait perdre le bénéfice de jours d'exercices et d'efforts sur le plan nutritionnel. Il est vrai que c'est surtout mon puissant cortex que je dois entraîner à rester sérieux et concentré sur l'objectif tant il est vrai que "Video Meliora Proboque, Deteriora Sequor" (je vous traduis pas, ça vous fera pas de mal un peu de recherche bande de branleurs).